DERNIERES MERVEILLES DE LA CHAPADA DIAMANTINA
Impossible de partir de cette merveilleuse Chapada Diamantina sans vous faire partager quelques vues de ce que nous avons visité le dernier jour dans cette région.
Entre autre le « poço encantado »
Pas besoin de parler le Portugais pour comprendre le nom.
Gouffre naturel, aucune source mais seulement les eaux d’infiltration.
Une trentaine de mètres de profondeur et une variation du niveau d’eau de quatre mètres en fonction des saisons.
Autre endroit magique, le petit village d’Igatu.
Cette cité florissante à l’époque de l’extraction de diamants est aussi surnommée « le petit Machu Picchu » local.
Pas forcement connue pour la vente de ses terrains.
Quoique là, on se demande s’ils vendent plus la porte d’entrée ou le terrain.
Non, la ville est plus connue pour sa mine de diamants.
L’exploitation s’est arrêtée en 1930, après trois années consécutives de sécheresse.
Le village fut abandonné, la population migrant vers d’autres lieux pour trouver du travail.
Notre guide, fils et petit fils de chercheur de diamants est une véritable encyclopédie.
A seulement quelques mètres de l’entrée de la mine, nous trouvons des figurines, avec ici une représentation de Jésus.
A côté, d’autres figurines pour d’autres croyances.
Au bout d’un couloir dans la mine, et après une courte ascension, notre guide nous demande d’éteindre nos lampes, nous donne une bougie et nous propose d’allumer toutes les bougies que nous trouvons à chaque table.
A chaque table, une effigie représentant un ouvrier différent.
Même de couleur différente.
Là où notre guide est une vraie encyclopédie vivante, c’est qu’il connait encore le nom de chaque ouvrier de la mine représenté par ces moulages.
Vous vous doutez bien que nous nous empressons de lui demander si cette mémoire est bien conservée par écrit, pour l’histoire. (La réponse est oui).
A la sortie du village, cimetière dit de type byzantin.
Ces monuments imposants, uniquement parce qu’il est impossible de creuser cette roche trop dure pour y enterrer les morts.
Le village longtemps abandonné tente de revivre aujourd’hui grâce au tourisme.
Peu de gens viennent le visiter comme nous, les principaux guides touristiques parlent très peu de ce lieu. Trop loin d’accès.
Les randonneurs et les escaladeurs sont les principaux visiteurs de la région.
Ce lieu nous aura permis de finir en beauté la région de la Chapada Diamantina.
Nous avions randonné sur les plateaux, nous avons maintenant approché cette folle histoire des diamants de la région.
Nous sommes maintenant à Porto Seguro à un peu plus de 700 kilomètres au Sud de Salvador de Bahia.
Nos amis de Brasilia nous ont conseillé cette région qu’ils connaissent bien.
Les plages et les cocotiers sont bien présents. Nous allons profiter du lieu avant d’attaquer la fièvre du carnaval à Salvador de Bahia.
A bientôt.