ILE DE PAQUES
« Iorana » ou bonjour si vous le préférez.
Le 5 Avril 1722, découverte de l’île de Pâques par un navigateur Hollandais (le jour de……. Comme écrit dans le nom !!!)
Malgré son isolement (3700 kilomètres des côtes Chiliennes, plus de 4000 de Tahiti et l’île habitée la plus proche est Pitcairn à plus de 2000 kilomètres à l’Ouest) ; ce n’était pas à l’époque une île déserte.
Elle est peuplée par les Polynésiens depuis une période située entre 400 et 800 après J.C.
En dehors des habitants, il y a aussi ces gigantesques statues sculptées, les Moaïs. Presque 900 recensées et tournées pour la plupart vers l’intérieur de l’île.
Elles rendraient hommage aux ancêtres et personnalités importantes et étaient censées protéger les habitants.
Le vrai grand mystère reste surtout: la méthode utilisée pour déplacer ces statues, entre la carrière d’exploitation et le lieu d’exposition.
Plusieurs kilomètres pour des statues qui font entre 2 et 10 mètres de hauteur et un poids moyen d’une quinzaine de tonnes pour les plus petites et jusqu'à 80 tonnes pour la plus grande.
Rien que le chapeau de la statue fait une douzaine de tonnes pour cette dernière !!!!!
Bien entendu, pour corser le problème les chapeaux « ou Pukao » ne proviennent pas de la même carrière !!!!!!
Deux grandes théories s’affrontent sur ce déplacement.
A l’horizontal en les faisant rouler sur des rondins de bois
A la verticale, à l’aide de cordes attachées à la tête des Moaïs Les statues étaient ainsi déplacées par un mouvement de bascule.
Cette dernière théorie est renforcée par la tradition orale qui évoque que les statues marchaient !!!!!
Un temps, cette dernière théorie avait la faveur des archéologues, mais elle est aussi remise en question aujourd’hui !!!
Véro !!! On ne touche pas au Moaï !!!!
Ce n’est pas comme cela non plus qu’ils ont réussi à les déplacer !!!!
Autre mystère l’écriture « rongo rongo ».
Ecriture hiéroglyphique, sur des planchettes de bois, unique dans le monde et non encore déchiffrée à ce jour.
Les derniers sages et initiés à cette écriture ayant été déportés par les négriers Péruviens sur des îles lointaines pour ramasser le guano dans les années 1862 et 1864.
Beaucoup de personnes peuvent être intriguées que nous ayons passé deux semaines sur l’île.
En premier lieu, cela nous a permis de lisser sur le temps le prix du billet d’avion.
La solution camping, en dehors de faire des rencontres bien sympathiques assurait aussi un budget logement raisonnable sur cette île où tout est extrêmement cher.
Un délai de 3 ou 4 jours maximum est généralement commun pour visiter l’essentiel.
Mais si vous voulez vous imprégner de la vie de l’île, de cette culture particulière de cette musique et cette ambiance Polynésienne, plus de temps sera impérativement nécessaire.
La messe des Rameaux en Rapanui et en Espagnol restera aussi un grand moment…
Des randonnées, des ascensions de volcans, une journée sur les chemins défoncés à faire du VTT….
Là…. Il y en a une qui a bien promis que nous ne l’y reprendrions plus !!!!
Location de voiture à deux reprises pour circuler tout autour de l’île.
Et bien entendu le plaisir d’une baignade dans une eau à la température idéale.
Pour les amis plongeurs, la faune n’est pas très présente, mais la visibilité moyenne annoncée d’une bonne cinquantaine de mètres en fait une destination de plongée très prisée.
Maintenant reprise de la route en direction du Nord Chili.
A bientôt.