PREMIERS PAS EN ARGENTINE
A la fin de la dernière page, nous vous racontions que nous allions maintenant nous attaquer à un gros morceau !!!!!
Superficie de l'Argentine...pratiquement 5 fois la France.
Premiers contacts avec ce nouveau pays. Enorme changement avec la Bolivie, la population est tout de suite beaucoup plus chaleureuse et souriante.
Dans les premiers centres villes que nous traversons, les commerces, sont beaucoup mieux achalandés.
Par contre, les prix font aussi une belle culbute. Il faut dire que le coût de la vie en Bolivie était véritablement très avantageux pour nous.
Le passage frontière entre la Bolivie et l'Argentine (amusant de retrouver les différentes couleurs des deux drapeaux sur ce pont) sera marqué par un violent orage. Du coup, panne de courant et tous les ordinateurs de la douane en "vrac".
Après une bonne heure d'attente et toujours rien au niveau électricité, nous tentons à nouveau notre chance à l'entrée des bureaux. "De quel pays êtes vous déjà ??" "Francia", nous leur répondons. Pas de souci... nous allons vous enregistrer manuellement !!!!!
Merci à notre diplomatie de ne pas avoir de gros conflit avec ce pays et ainsi nous faciliter les démarches.
Un bâtiment en préfabriqué avec quatre guichets qui se suivent.
Sortie des personnes, suivie de l'enregistrement de la sortie du véhicule de la Bolivie, puis enregistrement de nos entrées et en dernier celle de "Little". Sur moins de 10 mètres de comptoir, tout l'administratif pour les deux pays est réalisé. Efficace !!!!
Le tout dans une bonne ambiance et même une franche rigolade, à la lumière de nos différents Smartphones.
Temps de chien dehors, c'est bien la première fois qu'il n'y aura pas de contrôle visuel du véhicule.
Nous laissons rapidement ce mauvais temps derrière nous et prenons la direction du Parc National de Calilegua.
Une dizaine de kilomètres de piste de terre après la pluie et nous refaisons la décoration extérieure de Dorys.
Cette première pause nocturne en Argentine en pleine forêt sera d'une merveilleuse tranquillité.
Dès le lendemain matin, direction la Quebrada de Humahuaca pour nous retrouver dans ce décor de roches de la photo.
Nous côtoyons à nouveau une altitude approchant les 3000 mètres et même si le réveil au petit matin sera bien frais vous pouvez vous douter que la nuit a été à nouveau bien calme.
Un véritable paysage de pâte à modeler.
Passage du tropique du Capricorne.
Si vous avez le temps, regardez sur une planisphère... cela commence à faire relativement bas !!!!
En direction de Salinas Grandes nouveau passage à plus de 4000 mètres.
Route sans grande difficulté hormis le croisement de nombreux convois de camions transporteurs de voitures.
Nous sommes en direction de la frontière Chilienne et un très important commerce de véhicules d'occasions est réalisé.
On nous avait recommandé la prudence sur cette route qui grimpe, sur une vingtaine de kilomètres, nous croiserons tout de même deux gros accidents de camions.
Nous n'osons pas vous compter le nombre de troupeaux de lamas ou d'alpagas que nous croisons.
Dès que nous passons les 4000 mètres d'altitude, nous retrouvons les troupeaux sauvages de vigognes.
La chance ici sera de croiser un animal encore plus sauvage et non domestiqué (et que nous n'avions pas encore croisé d'aussi près).... le guanaco.
Petite anecdote, son sang est 4 fois plus riche que le nôtre en globules rouges.
Il faut bien cela pour résister au froid régnant à ces altitudes.
Nous avons bien cherché : pas d'indication pour Angers.
Une centaine de kilomètres de piste en "ripio" (tôle ondulée recouverte de sable) nous permet de longer les Salinas Grandes.
Presque à mi- chemin, nous trouvons les vestiges d'un village fantôme construit en adobe. (pas de fantôme pour la nuit... trop froid...)
Les deux "ruines" trouveront une place au milieu des ruines pour la nuit.
Nous devons à priori être entre le salon et l'arrière cuisine pour nous mettre à l'abri du vent et du froid (mise à l'abri très relative....)
Le gros avantage avec la toiture qui est tombée, c'est que nous avons une hauteur sous plafond suffisante pour ouvrir notre tente de toit.
En résumé, en cas de retour en France, vous voyez qu'il ne nous faudra pas grand chose pour trouver notre confort .....
Température au petit matin FROID !!!! 3400 mètres en pleine zone désertique....
Nous avions déjà connu l'eau gelée au petit matin mais là nous avons un fait nouveau à mettre à notre actif.
Le gel de TONG.... Non, ce n'est pas un nouveau copain chinois....
Mais sans entrer de trop dans les détails, après la toilette du matin, nous rinçons les tongs et les faisons sécher avant de les rentrer à l'arrière du véhicule. En moins de 5 minutes ces dernières étaient complètement congelées.
Inutile de vous préciser que le café bien chaud sera salvateur !!!!!
Le viaduc de la Polvorilla. Terminus de la ligne du train des nuages.
Liaison ferroviaire bien connue des tours opérateurs organisateurs de voyages dans le Nord de l'Argentine.
Les cactus Cardones...Et leurs fleurs.
"Une vieille légende Inca raconte l'histoire de deux jeunes amoureux qui n'avaient pas reçu le consentement du père de la jeune fille....
Ils s'enfuirent et demandèrent protection à la Pachamama (la déesse mère de tout ce qui est Terre).
Cette dernière leur donna un poncho pour se protéger et se transformer en cardon pour devenir invisibles.
Les fleurs que nous voyons représentent la jeune fille qui sort du poncho pour admirer le paysage......"
Cathédrale de la ville de Salta. Petite pause bien agréable avec des températures entre 27 et 30°, même si des orages éclatent en fin de soirée.
Mais il va falloir aussi nous habituer aux horaires des commerces.
8h00/13h00 et ensuite une coupe jusqu'à 18h00..... fermeture ensuite entre 21 et 23h00. "Méga" la sieste de l'après-midi.
La mythique route 40.... 4378 km restant pour l'arrivée dans le Sud...
OUPS!!! Là, par contre je crois que j'ai dû oublier Véro......
Voici un petit résumé de nos tous premiers jours dans le Nord de ce nouveau pays.
Notre plan de route se dessine tout doucement et en fonction de nos possibilités de connexion, nous tâcherons de vous faire partager ce que nous voyons.
A bientôt.