DES RENCONTRES EN ARGENTINE
Un petit mot depuis la ville de Cordoba pour vous faire partager des rencontres.
Une de nos rencontres improbables... Stefano, Italien de son état avec une tête plutôt bien faite et bien pleine. Travaillant avant dans le Nord de son pays (consulting... ou un truc dans ce genre...)
Marre de cette vie bien réglée et envie de changement, il a décidé de traverser l'Argentine Nord/Sud..... à pied.....
Pour soulager le port de charges, il a "investi" (en Bolivie) dans cette remorque qu'il traîne derrière lui....
La rencontre avec son chien (abandonné) s'est passée au bord de la route. Ils se sont mutuellement adoptés; Willy l'accompagne maintenant dans cette expérience.
6 mois de marche derrière lui, il espère arriver dans un an en Terre de Feu.
Il n'y a que dans l'expérience que nous vivons que nous pouvons rencontrer des cas pareils.
Sa page facebook "SULLA VIA DEGLI SCIAMANI"
Tout au long de la route 40, nous trouvons des petits oratoires de couleur rouge. Ils sont à la mémoire de Gil, "El Gauchito Gil"
Toujours des offrandes et entourés de drapeaux rouges, parfois des tables et des sièges sont à côté de l'oratoire, de temps en temps barbecue à disposition.
Des amis cyclistes peuvent ainsi se recharger en réserve d'eau.
"C'était comme un Robin des Bois qui avait déserté l'armée fédérale. Avec deux autre comparses, ils volaient du bétail à de riches propriétaires et le partageaient avec les paysans de la région qui en retour les abritaient et les protégeaient.
Il fut condamné à être pendu par les pieds et décapité.
Avant sa mort, Gil révéla à son bourreau que son fils était gravement malade et que s'il acceptait de l'enterrer, ce dernier guérirait.
Après l'exécution, le bourreau en rentrant à la maison, découvrit que son fils était effectivement gravement malade.
Il retourna sur les lieux de l'exécution, enterra le corps de Gil et son fils guérit rapidement.
Ainsi naquit la légende de Gil."
La ville de Chilecito ou un magnifique exemple de l'ingénierie des hommes.
Entre 1903 et 1906, une collaboration Anglo/Germanique a réalisé cette ligne de téléphérique de 35 kilomètres pour atteindre la mine située à 4600 mètres d'altitude.
Dés 1907, tout le minerai était ainsi redescendu et vidé directement dans les wagons du train.
Inutile de préciser qu'à partir de 1914 cette belle collaboration fut interrompue.
Les Anglais reprirent après la guerre, l'exploitation jusqu'en 1930.
Un bon millier d'hommes furent employés à cette réalisation. Les enfants travaillaient sur le chantier mais n'étaient pas recensés....
262 tours jalonnent le parcours comportant 9 stations.
Un Zorro.
"Un cavalier qui surgit au loin dans la nuit....... " Désolé un souvenir de jeunesse qui ressurgit
"Court vers l'aventure au galop...." à nouveau désolé, c'est fichu j'ai l'air dans la tête maintenant....
D'autres surprises au bord de la route, les oratoires à "La Difunta Correa"
Ne surtout pas imaginer un sanctuaire dédié à la "Dive Bouteille....." (bande "d'arsouilles"....)
Dans les années 1840, Déolinda Correa suivit à pied dans le désert le bataillon dans lequel était enrôlé son mari.
Elle transportait de l'eau, des victuailles et leur jeune bébé. Une fois ses maigres provisions épuisées, elle mourut de faim et de soif.
Quand son corps fut retrouvé, on découvrit que le bébé tétait encore le sein de sa mère.
La survie de son fils est le premier d'une longue série de miracles qui lui sont attribués. (en opposition complète avec l'église Catholique)
Au bord de la route, nous trouvons ces autels entourés de cette quantité de bouteilles d'eau censées étancher sa soif.
En regardant de plus près, nous trouverons aussi des filtres à air de voiture ou de camion (encore sous emballage), poignée de porte de voiture, amortisseur etc., etc.
Le Parc de Ischigualasto avec la vallée de la Luna.
Deux parcs inscrits au Patrimoine Mondial de l'UNESCO sont distants d'à peine 80 kilomètres. Talampaya et Ischigualasto (Je sais ce n'est pas facile à prononcer.... mais imaginez bien que ce n'est pas terrible non plus à écrire.....).
Pour Talampaya, la surprise sera assez désagréable dès l'entrée.
En additionnant prix d'entrée, visite de deux heures dans un bus (pour voir à priori un très beau canyon), camping sans aucun abri et douches disponibles dans un tempo militaire, nous en étions à une somme équivalente à 90€.
A une époque où nous étions vacanciers, nous aurions sûrement réalisé cette dépense, mais aujourd'hui, avec plus l'esprit de voyageurs et tout ce que nous avons déjà eu la chance de voir, cela n'est plus dans nos cordes...
Sur ce point là, je paraphrase un peu les écrits dans le livre de notre amie et voyageuse Christine.
En nous rabattant sur le moins facile à prononcer, nous roulerons en convoi avec notre propre véhicule.
Mais le spectacle sera à la hauteur !!!!
"Son nom, il le signe à la pointe de l'épée...."
Ca y est, c'est reparti....
A bientôt.