DEPART D’AGADIR POUR VISITER LES AGADIRS.
Il suffit juste de bien répartir les charges et d’éviter de sortir par grand vent.
Nous avons quitté la région d’AGADIR le 14 Février en direction de TAROUDANT puis d’IGHERM, pour nous rapprocher de la piste des agadirs (greniers à grains) située dans l’ANTI ATLAS.
Heureusement que nous n’avons pas de moyenne à respecter, car il faut s’arrêter pratiquement tous les cent mètres pour prendre une nouvelle photo.
Entrée de l’agadir d’OUMSGAN. Celui-ci est abandonné et la destruction due au temps est commencée.
« L’amin » (le gardien) ne le fait plus visiter car tout est grand ouvert. Il est cependant venu nous trouver en soirée pour tailler une petite bavette. Pour être honnête, nous ne comprenons pas tout…. Mais le contact est très chaleureux. Village où ne viennent pratiquement pas les touristes ; en raison de l’accessibilité, donc aucune sollicitation. (bonbon, stylo, dirham missieu….)
Désolé François ! Nous avons bien pensé à toi pour les portes mais nous n’avons plus de remorque pour le transport.
Nous continuons d’apprendre tranquillement à notre rythme la piste. Mais il reste toujours des questions en suspens.
Notamment, « c’est qui qui à la priorité si on se croise ? ». On ne va tout de même pas la jouer au jeu du « c’est le plus gros qui passe ! »….
L’avantage, c’est que nous avons souvent une bonne visibilité et que cela nous permet d’attendre tranquillement dans un coin abrité l’éventuel croisement. Visibilité assortie d’une vitesse toujours adaptée au lieu (c’est-à-dire tout doucement) ; je pense que le secret doit être là.
Ce jour là, cool, même pas un âne.
Celui-ci est en parfait état. Cinq étages de rangement. Mais « l’amin» est mort depuis peu et nous trouvons deux cadenas sur la porte. Après renseignements, une clé est dans un village, et la deuxième dans un autre. Bref, ça sent le conflit de succession. La visite sera pour une autre fois « inch’allah ».
Après la visite, le gardien nous emmènera chez lui pour boire le thé accompagné de galette de pain à tremper dans de l’huile d’olive, du miel ou de la confiture.
Arrêt au bord de la route. Nous avons trouvé une fabrique de charbon de bois.
Mise en place du bois…
Puis ils le recouvrent de terre. (Encore un travail de malade) Avec le vent chaud, nous transpirions simplement en les regardant !
Voici, nous sommes revenus à TAROUDANT nous mettre à l’abri. ( nous essuyons un sérieux coup de vent depuis hier soir).
Dès que la fenêtre météo sera bonne, nous prendrons la direction du col du TIZI N TEST, pour rejoindre MARRAKECH et ensuite une boucle d’à peu près 400 kilomètres dans le HAUT ATLAS.
A très bientôt.